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1. votre système endocannabinoïde peut affecter votre santé métabolique.
Le groupe de recherche du Dr George Kunos, de la section neuroendocrinologie du NIH, a présenté certaines de ses découvertes sur un antagoniste CB1r (récepteur cannabinoïde de type 1) à double cible qui peut également affecter d’autres récepteurs impliqués dans la fibrose et l’inflammation du foie. Le dysfonctionnement du foie est souvent dû à une interaction entre la maladie alcoolique du foie, l’infection virale et le diabète de type 2, l’obésité et le syndrome métabolique (foie gras). Le groupe de recherche a synthétisé un groupe de composés qui réalisent essentiellement des avantages fonctionnels liés à la perte de graisse, à l’amélioration du métabolisme de la glycémie et à la stéatose hépatique, avec une pénétration beaucoup plus faible dans les tissus cérébraux. Ces composés inhibent l’action des récepteurs CB1 strictement dans la périphérie (foie, graisse, muscle), tout en évitant les effets indésirables sur le cerveau/comportement. Bien qu’encore à un stade précoce de développement, ces composés sont porteurs d’espoir et ouvrent la porte à la possibilité que des composés naturels puissent influencer le système endocannabinoïde pour améliorer l’obésité, le syndrome métabolique, la graisse abdominale/viscérale et l’intolérance aux glucides. En d’autres termes, nous pourrions retrouver un peu de ce métabolisme apparemment imparable de notre jeunesse qui nous permettait de manger plus librement tout en restant « maigre et mince ».
Les différents composés du cannabis peuvent affecter différemment les récepteurs CB1.
D. Lu, HI Ali et al. du Texas A&M et de UConn ont discuté d’une nouvelle technique permettant d’étudier et de caractériser les composés du cannabis (et d’autres substances) susceptibles d’affecter le récepteur CB1 d’une manière différente de celle du THC. Le THC est connu comme un agoniste CB1 ou un ligand orthostérique, ce qui signifie que le THC est la « clé » qui s’adapte parfaitement au site du récepteur CB1, ou serrure ». Cependant, les ligands allostériques sont des composés qui peuvent se lier au récepteur sur un site alternatif, ou des sites éloignés de la serrure principale » pour affecter l’intensité, la durée ou le caractère de l’effet biologique en aval de ce récepteur. En d’autres termes, l’utilisation de ces sites de récepteurs allostériques au lieu des sites orthostériques (sites de liaison traditionnels) permet d’obtenir des réponses plus nuancées qui accentuent certains effets (par exemple, anti-inflammatoire, anti-douleur, etc.), tout en évitant d’autres effets secondaires indésirables (par exemple, psychoactivité, anxiété, paranoïa, etc.).
3.Le CBD peut avoir des propriétés antipsychotiques
La schizophrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par des délires, des hallucinations, une confusion et une désorganisation de la pensée. Le traitement pharmaceutique habituel de la schizophrénie implique l’utilisation de médicaments qui ciblent les récepteurs de la dopamine. Bien que le THC soit le principal cannabinoïde responsable de certains des effets indésirables de l’anxiété, de la paranoïa et des hallucinations induites par la marijuana, le CBD s’est avéré avoir un bon potentiel thérapeutique dans ces domaines. J. Renard, J. Loureiro et al. de l’Université de Western Ontario ont présenté de nouveaux résultats qui soutiennent les propriétés antipsychotiques du CBD, y compris certains des mécanismes de signalisation moléculaire sous-jacents dans des parties spécifiques du cerveau.
Le CBD peut également être bénéfique pour un certain nombre de troubles neurodégénératifs.
C.E. Herron et ses collaborateurs de l’University College Dublin, en Irlande, ont étudié le CBD, le composant non toxique du cannabis, comme agent thérapeutique potentiel pour divers troubles neurodégénératifs, dont la démence d’Alzheimer. Le CBD exerce des effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs sur les plaques bêta-amyloïdes toxiques et les protéines tau dans des cellules cérébrales en culture. Ces nouvelles données ont été transposées à un modèle animal, montrant que le prétraitement au CBD était capable de protéger et de restaurer les déficits de potentialisation à long terme (LTP) essentiels à la fonction de mémoire dans l’hippocampe du cerveau. Ces effets positifs ont été observés malgré l’absence de modification de la protéine tau ou de l’oligomérisation de la bêta-amyloïde.
5. la CBG pourrait minimiser la perte musculaire causée par diverses maladies.
D.I. Brierley et al. de l’Université de Reading, Berkshire, Royaume-Uni, ont présenté des données intéressantes sur la façon dont la CBG (cannabigérol) a pu atténuer la fonte musculaire typique du syndrome d’anorexie-cachexie du cancer qui survient chez jusqu’à 80 % des patients atteints d’un cancer avancé. Cette comorbidité diminue non seulement la qualité de vie et la réponse au traitement, mais augmente également la mortalité. De nombreuses preuves ont été apportées pour démontrer que le cancer et la chimiothérapie induisent une perte musculaire progressive par le biais d’une inflammation systémique, d’un dysfonctionnement métabolique et des effets cytotoxiques de la chimiothérapie elle-même. Des données récentes montrent que l’administration orale de CBG à des rats traités par chimiothérapie au cisplatine non seulement augmente le comportement alimentaire, mais inverse aussi partiellement la perte de poids corporel et de masse musculaire causée par le cisplatine. Les très importantes fibres musculaires de type IIA et IIx (connues pour être les plus réactives à l’exercice sous charge, avec une capacité de résistance élevée, un potentiel de croissance et une résistance à la fatigue) semblent relativement intactes dans le groupe traité à la CBG. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour étudier les mécanismes sous-jacents de cet effet protecteur. Il pourrait affecter les voies qui contrôlent la synthèse/anabolisme des protéines musculaires, ou la dégradation/catabolisme des protéines.
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Published by Sakul
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