5 façons dont le cannabis peut aider à lutter contre la maladie d'Alzheimer

Si vous avez suivi les études sur la marijuana médicale au cours de ces dernières années, vous avez probablement remarqué la les promesses des composés du cannabis Nous jetons un coup d’œil rétrospectif sur certaines des recherches qui font la lumière sur une nouvelle voie de la médecine qui explore le rôle fascinant de notre système endocannabinoïde dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Pour l’avenir, imaginez ce que nous pourrons réaliser une fois que les obstacles juridiques à la recherche sur le cannabis auront été levés.

1. Le THC ralentit l’accumulation de plaques neuronales

L’une des caractéristiques pathologiques de la maladie d’Alzheimer est la formation de plaques amyloïdes, une accumulation toxique de peptides dans le tissu neuronal. Dans cette étude de 2008 publiée dans Molecular Pharmaceutics, on a constaté que le THC ralentissait la croissance excessive de ces peptides amyloïdes-β (Aβ), un résultat également observé dans une étude de 2014 publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Les premiers auteurs ont même constaté qu’une faible dose de THC « est un inhibiteur beaucoup plus efficace du dépôt d’Aβ induit par l’AChE que les médicaments approuvés pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, le donépézil et la tacrine, qui ne réduisent l’agrégation d’Aβ que de 22 % et 7 %, respectivement, à deux fois la concentration utilisée dans nos études. »

2. Le cannabis supprime l’inflammation

Un autre facteur contribuant au développement de la maladie d’Alzheimer est l’inflammation autour de ces plaques amyloïdes. Un rapport publié en 2006 dans la revue Neuroscience a examiné le rôle du système endocannabinoïde (SCE) dans la maladie d’Alzheimer, car l’activation des sites des récepteurs CB1 a un effet anti-inflammatoire. D’autres recherches citées dans un rapport de 2012 renforcent son importance ; une étude a révélé que des souris élevées sans récepteurs CB1 présentaient une dégénérescence cognitive plus rapide. Le lien entre le SCE et les maladies neurodégénératives doit encore faire l’objet d’études sur l’homme, mais les prémisses de cette recherche préliminaire sont à elles seules encourageantes.

3. Le CBD peut empêcher les cellules du cerveau de mourir.

Le THC n’est pas le seul composé du cannabis à pouvoir être utilisé dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Le cannabidiol non toxique – mieux connu sous le nom de CBD – a également laissé entrevoir ses avantages dans la prévention de la mort cellulaire. En 2004, des chercheurs ont noté les propriétés neuroprotectrices, antioxydantes et anti-apoptotiques du CBD, réduisant la neurotoxicité causée par les dépôts amyloïdes. Ces phénomènes ont été réexaminés dans un rapport de 2009 qui a montré des pistes prometteuses dans la thérapie par les cannabinoïdes, notamment la combinaison du THC et du CBD. Les chercheurs ont souligné le potentiel synergique des composants du cannabis tels que le CBD et le THC et ont tiré une conclusion prudemment optimiste :

« La grande valeur thérapeutique du CBD, administré seul ou en combinaison avec le THC, découle de la considération qu’il représente un composé rare, sinon unique, capable d’induire plusieurs types de propriétés différentes en les combinant (par exemple, les effets antiglutamatergiques, les effets anti-inflammatoires et les effets antioxydants) couvrant presque tous les spectres des mécanismes neurotoxiques opérant dans les troubles neurodégénératifs (excitotoxicité, processus inflammatoires, dommages oxydatifs, etc.) pour fournir une neuroprotection ».

4. Les cannabinoïdes stimulent le renouvellement des cellules du cerveau

Ainsi, en plus des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et neuroprotectrices du cannabis, les cannabinoïdes semblent également jouer un rôle dans la croissance du tissu neuronal dans l’hippocampe – la zone du cerveau associée à la mémoire. Ce mécanisme, connu sous le nom de « neurogenèse », a été étudié et discuté dans une étude de 2011 et dans un rapport de 2007, qui observait que les cannabinoïdes « soutiennent les mécanismes de réparation intrinsèques du cerveau ».

5. Le cannabis peut soulager d’autres symptômes associés à la maladie d’Alzheimer.

Le cannabis peut aider les patients à vivre une vie plus heureuse et plus fonctionnelle. De la stimulation de l’appétit et du contrôle du poids à la fonction motrice et à la réduction de l’agitation, l’amélioration de la qualité de vie que le cannabis peut offrir à ces patients.